ANALYSES SCIENTIFIQUES
Bornéo, île de migrations, d’échanges, de mystères et de découvertes. Que savons-nous de l’art millénaire des tribus de Bornéo? Si peu, trop peu!
Dans la conclusion de son article « Turfwars », Bruce Carpenter propose de constituer une base de données qui permette « aux historiens de l’art de tracer l’origine et l’évolution des formes et des motifs » de l’art dayak. C’est une idée généreuse qui concerne tous ceux qui aiment les hampatongs, gardiens solitaires de cultures disparues. Les publications de Thomas Murray et de Bernard de Grunne ont ouvert la porte d’un champ d’investigation immense: le premier en publiant un catalogue de datations au C14 qui dessine une ligne temporelle; le second en proposant une classification qui ouvre un débat constructif pour l’histoire de l’Art de Bornéo. Le panorama offert par ces deux publications a stimulé la curiosité des amateurs mais laissé leur appétit intact. Nombre de Hampatongs, dans les collections occidentales et asiatiques, sont encore inconnus car ils n’ont été ni publiés, ni l'objet d'analyses scientifiques approfondies. Beaucoup de secrets restent à découvrir! Les laboratoires ci-dessous disposent des compétences et de l’expérience nécessaire pour effectuer des recherches complémentaires à celles des historiens d'art. Ainsi que Mark Johnson conclut son article "Questions about carbon dating" ; "nous ne devons pas craindre ces découvertes, mais embrasser leur possibilités".
Ainsi que Mark Johnson conclut son article "Questions about carbon dating" ; "nous ne devons pas craindre ces découvertes, mais embrasser leur possibilités".