REMERCIEMENTS
Dès le départ, nous savions tous clairement que nous étions tombés sur un sous-groupe important de l'art Dayak, que celui- ci avait créé des sculptures uniques au sein même de la « culture matérielle » des peuples de Bornéo et par extension, parmi les Arts de l'archipel indonésien tout entier, mais aussi de n'importe quelle autre région du monde.
C’est une liste d'amis, de collègues et d'institutions qui ont contribué à cette publication, fournissant images, matériel et informations. Sans eux, cette publication n’aurait pas vu le jour. Plusieurs de ces personnes, notamment Bruce Carpenter, Thomas Murray, John Strusinski et Frank Wiggers, m’ont apporté leur total soutien et leurs encouragements au fil des années nécessaires à sa réalisation. En outre, deux chercheurs et experts bien connus de la culture de Bornéo m’ont fourni de nombreuses informations utiles à ce projet. Outre leurs publications mentionnées dans la biographie, j'ai pu obtenir des informations précieuses par le biais de courriels et de conversations personnelles avec Bernard Sellato et Antonio Guerreiro. Ils ont toujours été patients avec mes demandes de renseignements et généreux dans leur connaissance du peuple Kayan et de sa culture. Je tiens également à remercier Mika Okushima qui m'a fourni de nombreuses informations sur le peuple Kayan, notamment des récits oraux détaillés, par le biais de ses articles dans le Borneo Research Bulletin. Cependant, deux personnes se distinguent sur cette liste et doivent être mentionnés pour leur profond soutien à l'art du peuple Kayan : Michael Palmieri et Jack Sadovnic. Michael et Jack ont tous deux littéralement tout risqué, en santé et en fortune, dans leur quête de longue date des meilleurs exemplaires de la sculpture Kayan.
J'ai rencontré Michael Palmieri à la fin des années 1970 et il m'a immédiatement impressionné par sa volonté et sa capacité à se rendre au plus profond des zones les plus reculées de Bornéo à la recherche de ces objets rares. Il était aussi "berani" que tous ceux que j'ai rencontrés, faisant l'effort souvent éreintant et physiquement dangereux de trouver, d'acquérir, puis de proposer au marché de l’Art un grand nombre des plus belles œuvres d'art Kayan connues. Il est l'incarnation même de l'aventurier du XXe siècle. Un grand nombre de pièces de cette publication sont passés entre ses mains, y compris plusieurs sculptures parmi mes préférées de toutes. Michael a toujours été juste en affaires et généreux de son temps et de ses informations. Sans ses efforts, beaucoup de ces sculptures importantes n'auraient jamais été mises en lumière et appréciées par la communauté des amateurs d’art tribal.
J'ai été présenté à Jack Sadovnic à la fin des années 1980, lorsqu'il est venu vivre à Los Angeles. Un ami commun a pensé que nous devions nous rencontrer car nous collectionnions tous les deux des sculptures en bois identifiées aujourd’hui comme appartenant au groupe culturel Kayan. J'ai immédiatement trouvé en Jack une âme sœur, tous deux amoureux de ces sculptures étranges et puissantes. Nous avons passé d'innombrables heures ensemble à discuter des mérites de centaines d'exemples d'art Kayan, mais aussi de ceux d'objets provenant d'autres groupes Dayak. Il est clair que Jack a l'œil pour discerner les plus beaux exemplaires et comprendre, avec nous, leurs valeurs intrinsèques. Il a pris des risques financiers que très peu voulaient prendre à cette époque pour acheter les meilleures sculptures disponibles de Bornéo. Nombre des meilleurs exemples de cette publication sont passés entre ses mains.
Je remercie vivement Jonathan Fogel pour son travail acharné et sa patience pour transformer ce projet en une publication professionnelle. Ses commentaires, ses suggestions et sa direction technique ont été d'une valeur inestimable. Enfin, je tiens à remercier tous les artistes Kayan anonymes qui, au fil des siècles, ont créé ces chefs-d'œuvre. On ne saurait trop insister sur leur capacité innée à « voir le bois », à en enlever l'excès, révélant ainsi les incroyables images qui s'y trouvent.